Papers sobre literatura

Edité par Jordi Cornudella, ce volume rassemble, dans la première partie, tous les écrits existants de Ferrater sur la littérature catalane : outre Ausiàs March, la Renaixença, Maragall et Carner, il y a aussi Riba, Foix, Pla, Vinyoli et quelques jeunes écrivains. La deuxième partie rassemble des critiques, des articles et des avant-propos sur d’autres littératures, pour la plupart inconnus jusqu’à présent.
Plus précisément, d’après J. V. Foix il y a une lettre de Ferrater à Foix, un article de dictionnaire, des matériaux pour une anthologie annotée et l’avant-propos de Els lloms transparents, paru en 1969.

De 1917 jusqu’au déclenchement de la guerre, J. V. Foix a mis à la disposition des lecteurs de nombreux poèmes en vers et en prose, dont il a récupéré certains dans les livres Gertrudis et KRTU, de 1927 et 1932, et d’autres dans certains ultérieurs. Il y a cependant des poèmes qu’il n’a jamais récupéré. Cet ouvrage rassemble pour la première fois tous ces poèmes tels qu’ils sont apparus à l’origine et nous offre un portrait des vingt premières années de la poésie de Foix, à l’apogée de l’avant-garde.
A partir du 10 janvier vous pourrez le trouver en librairie

Joyeux Noël, de J. V. Foix

… i tot en Vós. Tants de cors, i una Mare,
I Un sol Infant entre tots, i a l’estiba
De tants de reis, Una corona viva;
Un Arbre al cim, brogent, que res no assola,
I ombra la llar de tots quan l’Hora arriba,
I en astres, fars i esguards. Una llum sola.

«Tot és ací» (fragment), El Port de la Selva, 1949

C’est le titre de la thèse que Sergi Castellà Martínez, doctorant à l’Université Pompeu Fabra, a présentée en juin de cette année, qui porte sur la réception, l’interprétation et l’appropriation par Foix du matériel lullien.
Certains aspects de l’Ars de Ramon Llull sont des éléments indispensables dans la configuration foixienne de l’œuvre poétique, entendue comme « recherche en poésie ». La méthode lullienne pour « trouver la vérité » est découverte grâce aux incursions de J. V. Foix comme paradigme et exemple de l’idéal réaliste vers lequel doit tendre la poésie. L’étude vise à exposer la congruence de l’objectif général de l’œuvre du poète par rapport à l’assimilation et à la variation des techniques et des thèmes lulliens.

Ici vous pouvez lire la thèse.

Fotographie : Diana JuanpereÀ partir du 9 novembre, il est possible de visiter cette exposition semi-permanente au Centre de les Arts Lliures de la Fundació Brossa. Organisée par Anna Llopis, elle est distribuée en douze espaces et présente des poèmes visuels, des objets scéniques ou parathéâtraux.
Parmi ces objets, il y a un Poème de pierre de J. V. Foix, qui sera un ami de Brossa et qui influencera son évolution en tant que poète.

Lieu : Fundació Brossa, Flassaders, 40, Barcelone
Horaires de visite : le mardi, de 5.30h à 20 h, de mercredi à samedi, de 11h à 20h, dimanches, de 11h à 18h

J. V. Foix : poésie et pensée

J. V. Foix, auteur classique de la littérature catalane et l’un des principaux poètes de l’avant-garde européenne du XXe siècle. Le cours sera dispensé par le professeur de littérature comparée de l’UB Antoni Martí Monterde.

Lieu: MUHBA Vil·la Joana
Jours et horaires : mercredi 8, 15, 22, 29 novembre et 13 et 20 décembre de 17h à 18h30

Sur les Gertrudis

Le nom de Gertrudis est présent dans les poèmes en prose de J. V. Foix. Il apparaît déjà dans le « Poema de Sitges », publié dans la revue Terramar (1919-1920) et constitue le titre de son premier livre, publié en 1927. Dans les livres qui composent le Diari 1918 Gertrudis disparaît et réapparaît dans le dernier, Cròniques de l’ultrason (1985).

Dans l’un des voyages de Viatges i flors de Mercè Rodoreda, apparaît une petite fille qui explique au narrateur que lorsqu’une fille est perdue, dans le village, on donne le nom de la fille perdue à une poupée et on la transforme en sainte patronne. La jeune fille en question finit par dire : « Moi, je m’appelle Gertrudis ». Plus qu’un clin d’œil de Rodoreda à Foix, c’est un coup de coude, affirme Enric Casasses dans le Quadern d’El País du 7 octobre.

Ici vous pouvez lire l’article.

Le livre, paru en 2022 à l’initiative des Bibliothèques de Barcelone, commémore le 40e anniversaire du Musée du Jouet de Catalogne. Julià Guillamon nous rapproche des classiques de la littérature sous des angles surprenants. Dans le cas de J. V. Foix, nous trouvons l’avion Numancia, de Casa Rico, une photographie sur laquelle il apparaît avec un groupe de personnes devant un avion de l’Aéroclub de Barcelone et, tout cela, accompagné du sonnet « Pistes desertes, avingudes ,prtes » (« Pistes désertes, avenues mortes »), qu’il publie dans le livre KRTU en 1932.

Dimanche 17 septembre, devant l’actuel Hôtel Porto Cristo, ancienne maison Vergés, à Port de la Selva, l’Association Pedra d’Amarra, dédiée à la préservation du patrimoine, a rendu hommage au journaliste, homme politique, écrivain et traducteur Joaquim Ventalló Vergés (Terrassa, 1899 – Barcelone, 1996).
Y ont participé ses enfants Eulàlia et Joan, le biographe Pau Vinyes et des représentants de la Mairie du Port, de la Fondation Josep Irla, et de l’Association Catalane des Tintinarires 1001.

Voyez photographies

Sur le blog Lletres Bàrbares vous trouverez reproduits quelques paragraphes d’une conférence de Josep Carner, le 2 juin 1913, sur la poésie et la dignité littéraire, que J. V. Foix a compilé pour le numéro 11 de la revue Serra d’Or en 1960 et qui figurent également dans le livre Documents propis i texts d’altri >, publié par la Fundació J. V. Foix et Edicions 62.

Ici vous pouvez les lire.